C’est une traduction d’un texte (je ne connais pas l’auteur) qui a le mérite de mettre les choses au clair sur le post-humanisme. Mais qu’est-ce que le post-humanisme me direz-vous ? C’est l’enjeu de la guerre philosophique qui agite l’occident actuellement. C’est une manifestation des « lumières 2.0 ». Une idéologie nouvelle est en train de naître, une révolution équivalent à celle des lumières qui débouchera à terme sur un nouveau régime politique, comme le fût la révolution française en son temps. Si vous ne voulez pas rester sur le banc de touche, vous devez vous y intéresser. Le post-humanisme va structurer le digitocène. C’est « là » que le futur se prépare.
Premièrement, nous voulons donner une définition concise du post-humanisme (PH). Le post-humanisme est une approche philosophique qui cherche à repenser la notion traditionnelle du concept d’humanité et la relation entre les humains et le monde qui nous entoure. C’est une tentative d’aller au-delà des limites de l’humanisme et du pré-humanisme traditionnels et d’embrasser une perspective plus large qui englobe toutes les entités de l’univers.
Pour fournir plus de détails, nous définissons PH comme l’unification des principes suivants :
- Ontologie plate : Ce principe postule que toutes les entités ont un statut ontologique égal. En d’autres termes, il rejette la notion d’une structure hiérarchique où certaines entités sont jugées plus précieuses ou importantes que d’autres.
- Post-structuralisme : Ce principe reconnaît que toutes les entités sont déterminées par des structures qui évoluent constamment dans le temps. Ces structures peuvent inclure la langue, la société, la politique, la génétique, la biochimie, etc. Le post-structuralisme met l’accent sur l’importance de comprendre ces structures et leur impact sur le monde qui nous entoure.
- Décentrage du sujet : Ce principe considère le sujet (c’est-à-dire l’individu) comme étant aussi déterminé par des facteurs externes que n’importe quelle autre entité dans l’univers. Bien que cela ne signifie pas que le sujet n’a aucune liberté, cela suggère que nos actions et nos choix sont influencés par des facteurs indépendants de notre volonté.
Avant d’entrer dans les détails historiques et une exploration plus approfondie des motivations du post-humanisme (PH), nous aborderons les idées fausses courantes.
Erreur commune
- « PH est anti-humanisme ; il est mal à l’aise avec l’irrationalité humaine et cherche donc à l’ignorer au profit d’abstractions » – C’est une idée fausse courante sur le post-humanisme. Ce n’est pas un anti-humanisme ou allié à une philosophie généralement négativiste. Au lieu de cela, le post-humanisme cherche à générer une perspective holistique qui inclut toutes les entités de l’univers, y compris les humains.
- « PH est le transhumanisme, il veut remplacer et dévaloriser tous les humains » – Le post-humanisme n’est pas le transhumanisme. Le transhumanisme est une déclinaison technocratique de l’Uebermensch nietzschéen, qui vise à générer des « surhumains ». En revanche, le post-humanisme ne cherche pas à générer des versions supérieures des organismes mais plutôt à considérer tous les organismes et entités au même niveau.
- « PH rend l’éthique impossible, car si tout a une valeur égale, alors nous ne pouvons pas prendre de décisions que le bon sens dicterait nécessaires, par exemple, sauver un bébé plutôt qu’un ordinateur ou un chat » – C’est une préoccupation commune au sujet du post-humanisme, mais ce n’est pas exact. PH reconnaît pleinement le bon sens et la moralité. En fait, cela peut élargir l’éthique en offrant une vision plus nuancée de la réalité qui s’efforce d’éviter autant que possible l’altérité. PH vise à comprendre toutes les entités comme participant à l’ontologie plate du « processus mondial ».
Par conséquent, en développant l’empathie pour le cosmos tout entier, nous pouvons acquérir une perspective plus large. L’un des principes de l’éthique de PH est de s’efforcer de comprendre le côté opposé et d’intégrer toutes les variations de l’expérience. Cela rend l’éthique de PH similaire à la notion kantienne d’un « royaume des fins ».
Le « royaume des fins » kantien fait référence à l’idée que nous devrions traiter les gens comme des fins en soi plutôt que comme des moyens d’atteindre une fin. En d’autres termes, nous ne devons pas utiliser les autres pour atteindre nos propres objectifs ou désirs. Au lieu de cela, nous devrions traiter les autres avec respect et les valoriser en tant qu’individus qui ont leurs propres objectifs et désirs.
De même, l’éthique de PH cherche à étendre ce principe à tous les êtres existants, reconnaissant que chaque entité est un individu à part entière et digne de respect. Cela ne signifie pas négliger les individus humains ou abandonner l’éthique humaine, mais plutôt reconnaître que nos actions ont un impact sur l’ensemble du cosmos et s’efforcer de comprendre et d’intégrer toutes les variations de l’expérience.
Le but de l’éthique PH est la connexion, pas la destruction de l’éthique humaine ou du bon sens. Il s’agit de créer de l’empathie pour l’ensemble du cosmos et d’acquérir une perspective plus large, tout en reconnaissant la valeur et la valeur uniques de chaque être individuel.
Histoire
Le post-humanisme est apparu comme un cadre philosophique pertinent en réponse aux limites de l’humanisme et du pré-humanisme traditionnels. Pour comprendre son évolution historique et ses motivations, nous pouvons examiner une séquence de stations et d’idées clés de la philosophie qui ont conduit au développement du post-humanisme. Ce faisant, nous pouvons mieux comprendre pourquoi le post-humanisme a évolué et comment il cherche à contribuer au discours philosophique contemporain.
Le post-humanisme ne nie pas les idées antérieures mais les intègre plutôt dans une perspective plus large qui inclut toutes les entités de l’univers. Cette approche intégrative reconnaît l’importance de comprendre les structures qui façonnent notre monde et notre relation avec lui. Ainsi la traversée et le respect de l’analyse historique font partie intégrante de l’éthique de la PH.
Pré-humanisme
L’Allégorie de la Caverne de Platon est une métaphore philosophique qui illustre la différence entre l’apparence et la réalité. Dans l’allégorie, les gens sont enchaînés dans une grotte et ne peuvent voir que des ombres sur un mur créées par des objets passant devant un feu. Les gens croient que ces ombres sont la réalité jusqu’à ce que l’une d’elles soit libérée et voie la vraie nature du monde à l’extérieur de la grotte, symbolisée par le Soleil. Cette métaphore est importante pour le pré-humanisme car elle suggère qu’il existe une différence entre la façon dont les choses semblent être et la façon dont elles sont vraiment.
L’allégorie de Platon de la caverne illustre le concept du « royaume au-delà » éternel et immuable à travers le symbole du Soleil à l’extérieur de la caverne. Ce symbole représente l’extériorité mystique inhérente à la philosophie pré-humaniste. Le Soleil représente un niveau de conscience supérieur qui existe au-delà de la perspective limitée de ceux qui sont piégés dans la grotte, et il nous invite à explorer les mystères de l’univers et à transcender les limites de notre existence physique. Le Soleil joue donc un rôle crucial dans la formation de la vision du monde pré-humaniste, car il représente une source d’inspiration et un guide pour ceux qui cherchent à percer les secrets de l’univers.
Pré-humanisme : concepts clés
- Formes platoniciennes : La philosophie de Platon soutenait que le monde matériel n’est qu’un simple reflet d’un domaine supérieur et abstrait de formes, qui sont éternelles et immuables. Il croyait que la vraie connaissance et la sagesse ne pouvaient être atteintes qu’en contemplant ces Formes. Ce point de vue a souligné l’importance de la raison et de l’abstraction, et il a jeté les bases du développement du rationalisme qui a caractérisé une grande partie de la philosophie occidentale au cours des siècles suivants.
- L’animisme comme prise pour acquise : l’animisme est un système de croyance qui attribue des âmes ou des esprits à tous les êtres vivants, ainsi qu’aux objets inanimés comme les rochers ou les arbres. Il suppose que tout dans le monde a une expérience subjective d’une certaine sorte, et cette expérience est souvent tenue pour acquise. Ce point de vue a souvent joué un rôle important dans la formation des religions pré-rationnelles et a contribué à un sentiment de mystère et de crainte envers le monde naturel.
- Le royaume extérieur éternel et les forces mystiques « au-delà » sont considérés comme dominant les êtres humains : de nombreux systèmes religieux et philosophiques prémodernes soutenaient qu’il existait un royaume extérieur et mystique au-delà du monde physique qui exerçait une influence significative sur les affaires humaines. Ce point de vue postulait que les humains étaient à la merci de ces puissances supérieures et que leurs vies étaient souvent façonnées par des forces qu’ils ne pouvaient ni contrôler ni comprendre.
- Les êtres humains comme jouets des dieux : Dans certaines traditions religieuses, les humains étaient considérés comme de simples pions dans les luttes cosmiques des dieux. Les dieux étaient souvent capricieux et arbitraires dans leurs actions, et les humains étaient souvent victimes de leurs caprices. Ce point de vue soulignait l’impuissance des êtres humains et contribuait à une vision du monde fataliste.
Humanisme
L’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci est un dessin célèbre qui représente une figure masculine dans deux positions superposées avec les bras et les jambes tendus. Le dessin porte le nom de l’architecte romain Vitruve et est souvent considéré comme un symbole de l’humanisme, un mouvement intellectuel et culturel qui a émergé pendant la Renaissance en Europe.
L’idée derrière le dessin est que le corps humain peut être considéré comme une incarnation parfaite des principes de proportion et de symétrie, qui sont considérés comme les qualités fondamentales de la beauté et de la perfection. Le dessin de Da Vinci est souvent cité comme un exemple de la façon dont l’humanisme célèbre l’individu et le potentiel de réalisation humaine.
De plus, l’idée que « l’homme est la mesure de toutes choses » est étroitement associée à l’humanisme et à l’homme de Vitruve. Cette phrase, qui provient du philosophe grec Protagoras, affirme que chaque individu est le meilleur juge de ce qui est bien ou mal pour lui-même, et qu’il n’y a pas de vérités ou de normes absolues qui peuvent être appliquées universellement.
Dans le contexte de l’humanisme, cette idée célèbre l’importance de la liberté individuelle, de la créativité et de la pensée critique. Cela suggère que les humains ont la capacité de façonner leur propre destin et que leur potentiel de croissance et de réussite est illimité. L’Homme de Vitruve, qui met l’accent sur la beauté et la proportion de la forme humaine, capture cet esprit d’humanisme et l’idée que l’homme est la mesure de toutes choses.
Humanisme : Concepts clés
- La révolution copernicienne est emblématique du premier décentrement de l’humanité : La révolution copernicienne a marqué un changement majeur dans la façon dont les humains appréhendaient leur place dans l’univers. Avant Copernic, l’opinion dominante soutenait que la Terre était le centre du cosmos. Le modèle de Copernic, qui plaçait le soleil au centre du système solaire, remettait en question cette vision et obligeait les humains à repenser leur relation au monde naturel. Cela a déstabilisé la compréhension de l’objectivité de l’humanité , puisqu’il a démantelé l’idée d’un univers simple et mécaniste qui tourne autour d’eux ; au contraire, les forces s’étaient élargies et devenaient plus opaques, ce qui provoquait une frustration interne vis-à-vis du dogme traditionnel.
- La révolution copernicienne se produit aussi en philosophie : Kant génère un nouveau subjectivisme et sépare les humains de l’objectivité : on attribue souvent à Emmanuel Kant l’introduction d’un nouveau subjectivisme dans la philosophie. Il soutenait que les humains ne peuvent connaître les choses que telles qu’elles leur apparaissent, et non telles qu’elles sont en elles-mêmes. Ce point de vue a conduit beaucoup à croire que l’objectivité était désormais impossible, car nous ne pouvons jamais comprendre pleinement la vraie nature de la réalité. Au lieu de cela, Kant a souligné l’importance de l’expérience subjective et le rôle de l’esprit humain dans la formation de nos perceptions du monde. Alors que Kant lui-même avait l’intention de conserver une objectivité rationaliste, son projet ouvrait en fait des vannes vers des subjectivismes et un irrationalisme plus intenses en philosophie.
- L’être humain est considéré comme « la mesure de toutes choses » : l’humanisme met l’accent sur la valeur et le potentiel de l’être humain. Il soutient que les êtres humains sont la mesure de toutes choses et qu’ils sont capables de créer des vies significatives pour eux-mêmes par leurs propres actions et décisions. Ce point de vue a contribué à détourner l’attention de la philosophie et de la société d’une préoccupation
- Autorité religieuse ou divine comme source de sens et de valeur. Au lieu de cela, l’humanisme met l’accent sur l’importance de l’action et de la liberté individuelles, ainsi que sur la nécessité de prendre en compte le bien-être humain dans la poursuite de la connaissance et du progrès.
- Déclin du pouvoir de l’église : L’humanisme a également joué un rôle important dans le déclin du pouvoir de l’église. Au cours de la Renaissance, les humanistes ont commencé à contester l’autorité religieuse de l’Église catholique, promouvant la pensée critique et la remise en question des croyances traditionnelles. Cela a conduit au développement de nouvelles idées scientifiques et philosophiques qui ont défié les enseignements de l’église et sapé son pouvoir.
- Montée du rationalisme, positivisme : L’humanisme a contribué à la montée du rationalisme et du positivisme, qui ont souligné l’importance des preuves empiriques et du raisonnement logique dans la poursuite de la connaissance. Le rationalisme soutient que la raison est la principale source de connaissance et que la vérité peut être découverte par l’analyse logique. Le positivisme, quant à lui, met l’accent sur l’importance des preuves empiriques et de l’observation dans le développement des théories scientifiques.
Post-Humanisme
Dans l’introduction des « Mille plateaux » de Deleuze et Guattari, les auteurs couplent leur texte avec une image de notes chaotiques éparpillées sur la page. Cette image est emblématique du message global du livre, à savoir que la conscience humaine et l’interaction organique sont intrinsèquement imprévisibles et ne peuvent être réduites à un seul cadre explicatif.
En juxtaposant le texte à cette image, Deleuze et Guattari suggèrent que les idées explorées dans le livre ne sont pas censées être linéaires ou ordonnées, mais représentent plutôt une série de « plateaux » interconnectés et imprévisibles. Cette approche reflète le rejet par les auteurs des formes traditionnelles d’enquête philosophique qui tentent de réduire les systèmes complexes à des explications simples ou à des catégories fixes.
De plus, l’image de notes éparpillées souligne également l’intérêt des auteurs à explorer les aspects créatifs et improvisés de la conscience et de l’interaction humaines. Plutôt que de considérer ces phénomènes comme fixes ou prédéterminés, Deleuze et Guattari suggèrent qu’ils sont en constante évolution et ouverts à de nouvelles possibilités.
Post-humanisme : concepts clés
- Déception du projet positiviste : Le positivisme est une approche philosophique qui affirme que la connaissance doit être basée sur des faits observables et mesurables, plutôt que sur l’intuition ou l’expérience subjective. PH a émergé en réponse aux limites du positivisme, qui ne tenait pas compte de la complexité et de l’imprévisibilité du monde.
- Le théorème d’incomplétude de Goedel perce le positivisme : Le théorème d’incomplétude de Goedel est une preuve mathématique qui a montré qu’aucun système logique ne peut être à la fois complet et cohérent. Cela remettait en question la notion positiviste selon laquelle la connaissance pouvait être réduite à un ensemble de règles formelles ou d’axiomes.
- Tournant linguistique en philosophie : PH se caractérise par un tournant linguistique en philosophie, qui soutient que le langage n’est pas simplement un outil pour transmettre du sens, mais qu’il façonne notre compréhension de la réalité elle-même.
- Le structuralisme linguistique postule que les êtres humains ne sont pas le centre de toutes choses, mais plutôt que nous sommes motivés par des facteurs externes : Le structuralisme linguistique est une approche philosophique qui met l’accent sur le rôle du langage dans la formation de l’expérience humaine. Il soutient que les structures de la langue et de la culture façonnent nos perceptions et nos comportements, et que les êtres humains ne sont pas les agents autonomes que nous nous imaginons souvent être.
- par exemple , le marxisme place le capital comme force motrice : Le marxisme est une théorie socio-économique qui postule que les facteurs économiques, en particulier la propriété et la distribution du capital, sont les principaux moteurs du changement social.
- Le post-structuralisme va plus loin et dit que les structures ne déterminent pas seulement le sujet, mais qu’elles sont aussi chaotiques et en constante évolution : Le post-structuralisme est une approche philosophique qui a émergé dans les années 1960 et 1970. Il met l’accent sur l’instabilité et la complexité de la langue et de la culture et soutient que le sens est constamment produit et reproduit par l’interaction sociale.
- La psychanalyse post-structuraliste décentre le sujet , en se concentrant sur le travail du « signifiant » et du langage plutôt que sur l’action intentionnelle : La psychanalyse post-structuraliste remet en cause l’idée que l’être humain est un individu autodéterminé. Il met l’accent sur le rôle de la langue et de la culture dans la formation de nos désirs, de nos croyances et de nos comportements.
- Preuve de la neuroscience que le libre arbitre est illusoire : La neuroscience a fourni la preuve que nos actions sont largement déterminées par des processus inconscients dans le cerveau, plutôt que par un choix conscient.
- Phase « post-moderne » générale dans laquelle les êtres humains se sont à nouveau décentrés ; mais contrairement au pré-modernisme, il n’y a pas de simple « royaume des formes au-delà » : le post-modernisme est un mouvement culturel et philosophique qui a émergé à la fin du XXe siècle. Il rejette l’idée qu’il existe une réalité unique et objective qui peut être connue par la raison ou la science, et met plutôt l’accent sur la diversité de l’expérience humaine et sur le rôle de la langue et de la culture dans la formation de la réalité.
- La motivation pour PH est donc : d’éviter les politiques réactionnaires qui cherchent à revenir au dogme pré-humaniste ou au rationalisme humaniste ; veulent aller au-delà du simple positivisme ou du fascisme. PH pas contre les humains mais plutôt visant à donner une perspective holistique, dans un monde complexe gouverné par la probabilité et le chaos (cf. Mécanique Quantique, Théorie de la Relativité etc.)
- Monde aujourd’hui très complexe; les modèles post-humanistes holistiques cherchent à analyser les systèmes sous tous les angles, pas seulement d’un point de vue humain : le post-humanisme cherche à développer une compréhension plus nuancée et complexe du monde, qui prend en compte l’interdépendance de toutes choses.
- L’analyse multiperspective ne vise pas à dévaloriser les humains mais à aider à améliorer les modèles humains en étant plus conscients de l’ interdépendance de toutes choses : le post-humanisme ne cherche pas à diminuer la valeur des êtres humains, mais plutôt à offrir une perspective plus holistique qui reconnaît la complexité et l’interdépendance de toutes choses. Cette approche reconnaît que les êtres humains ne sont pas le centre de l’univers et que notre compréhension de la réalité est façonnée par de nombreux facteurs externes.
- Rhizomatique deleuzienne : La philosophie de Deleuze met l’accent sur l’importance de la complexité et de la non-linéarité dans la compréhension du monde. Son concept de rhizomatique décrit une façon de penser qui rejette les structures hiérarchiques au profit des réseaux interconnectés. Le rhizome est une métaphore d’une structure horizontale non linéaire qui permet de multiples connexions et voies, plutôt qu’une hiérarchie verticale singulière. Cette façon de penser permet une compréhension plus holistique des systèmes et de leur interdépendance.
- Organisme Whiteheadian : La philosophie de Whitehead est centrée sur le concept d’organisme. Il soutient que tout dans l’univers, y compris les objets inanimés, peut être compris comme un organisme. Cela signifie que tout est constamment en train de devenir et que tout est interconnecté. L’ontologie de Whitehead met l’accent sur l’importance de comprendre le monde comme un processus dynamique et évolutif plutôt que comme des objets statiques. Cette perspective permet une compréhension plus holistique des systèmes et de leur interdépendance.
Résumé
- PH est souvent mal compris comme étant anti-humain ou transhumain, mais ce n’est pas le cas.
- Les principes fondamentaux de PH incluent une ontologie plate, le post-structuralisme et le décentrement subjectif.
- L’interconnexion et le chaos sont mis en avant dans PH.
- PH a une évolution historique qui comprend le pré-modernisme, le modernisme et le post-modernisme.
- Le pré-humanisme s’est concentré sur un au-delà mystique symbolisé par le Soleil.
- Le modernisme a célébré l’humain comme la mesure de toutes choses.
- Le post-humanisme a décentré le sujet en élargissant les horizons pour inclure la pensée systémique chaotique et complexe.
- PH cherche à intégrer ces diverses traditions philosophiques et à les intégrer dans le discours contemporain.
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