Méditer pendant que vous combattez.
Voilà le projet du yoga-martial : parvenir à faire et maintenir le vide mental durant un combat.
J’ai testé plusieurs approches au cours de mes recherches : Kick Boxing, Ninjutsu, MMA, Systema, et d’autres. Mais visiblement, il semble que le lien entre la voie martiale et spirituelle (que l’on retrouve chez les Moines Shaolin par exemple) ait été perdue. Comme j’utilise toujours le yoga dans tout ce que j’ai fait, au fil de temps, et avec l’aide de quelques rencontres stimulantes, j’ai fini par retrouver comment réconcilier les deux.
Aujourd’hui, en occident, nous avons plusieurs approches :
- Les sports de combat : c’est de la compétition, il a des règles, mais il y a confrontation. Par contre, en général, la spiritualité est totalement absente des enseignements, même si certains professeurs s’en rapprochent parfois.
- Les art-martiaux : ils ont souvent une contrepartie spirituelle plus ou moins explicite, mais rarement de confrontation. Et ce, pour une raison très simple : en général, les art-martiaux se pratiquent sans aucune règle puisqu’ils sont prévus pour les champs de bataille à la base. Il n’est pas possible de s’entraîner de manière réaliste comme dans les sports de combats. Fréquemment, ça devient de la chorégraphie.
- La self-défense : en général on va à l’essentiel, ce sont des techniques incapacitantes, enseignées en urgence. Il n’y pas de spiritualité dans ce domaine.
- Le yoga : une approche entièrement pacifiste est utilisée de nos jours, alors même que les plus textes du yoga sont clairement guerriers (les Védas).
Le yoga martial ne vise pas à produire des soldats qui iront défendre ou attaquer telle ou telle institution. Il vise à produire des chevaliers spirituels, des gens qui trouvent en eux la force d’affronter les difficultés de notre époque.
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