En France, quand vous parlez de conscience quantique ou d’esprit quantique… vous passez pour un illuminé, un hurluberlu ou un escroc. C’est justifié puisqu’il y a clairement eu des abus à ce sujet, ceci dit, de ce que j’ai pu constater dans mes recherches, les anglo-saxons sont beaucoup ouverts sur la question et plusieurs universitaires travaillent sur cette question (leur travail est à la base de mon livre Quantalia).
En lisant la page des problèmes non résolus de la physique, je tombe sur ça dans la section physique quantique :
Quantum mind: Does quantum mechanical phenomena, such as entanglement and superposition, play an important part in the brain’s function and can it explain critical aspects of consciousness?
Wikipedia
Traduction :
Esprit quantique : les phénomènes mécaniques quantiques, tels que l’intrication et la superposition, jouent-ils un rôle important dans le fonctionnement du cerveau et peuvent-ils expliquer des aspects critiques de la conscience ?
La réponse est « oui » selon moi. Mais, ce n’est pas tout. Si vous allez voir dans la section qui concerne les problèmes liés à d’autres disciplines, la théorie que je propose résous, ou du moins s’approche d’une résolution de plusieurs problèmes :
- En philosophie de l’esprit : le problème du lien entre l’esprit et le corps, le difficile problème de la conscience.
- En neuroscience : pourquoi nous dormons ? quelle est la fonction de la conscience ? comment les sens sont intégrés ? Ça donne une piste pour déterminer la base neurale de l’expérience subjective. C’est une théorie concurrente à celle de l’IIT (Intergrate Information Theory de Tonini) et GWT (Global Workspace Theory de Dehaene) (les deux candidates principales actuelles, qui n’ont pas réussi à trouver le corrélat neuronal de la conscience faisant gagner un pari à David Chalmers, le philosophe qui a formulé le « difficile problème »)
- En philosophie du langage : est-ce qu’il existe une grammaire universelle ? comment fonctionne la polysémie, la contextualité, et d’autres problèmes, mais je ne connais pas assez le sujet pour le moment.
Quant au problème du « libre-arbitre » personnellement, je trouve que c’est un faux problème, c’est une mauvaise manière de poser la question. Ce qui existe, ce sont des degrés de libertés et non pas un « libre arbitre » totalement abstrait. Au sein de ces degrés de libertés, avons-nous un pouvoir de décision ? Là encore, c’est une fausse question, ce qui compte, c’est la minimisation de l’effort et de la surprise, libre-arbitre ou pas. Le libre-arbitre est à la rigueur une fiction sociale utile.